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29 septembre - Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture.

Chaque 29 septembre, l’ONU souligne la Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture. Cette journée nous rappelle qu’une partie énorme de nos aliments finit à la poubelle, alors qu’ils pourraient nourrir des familles, soutenir nos producteurs et réduire la pression sur notre planète.


Le gaspillage alimentaire au Québec : Des chiffres qui choquent.


  • 16 % des aliments comestibles qui entrent dans le système bioalimentaire québécois sont perdus ou gaspillés chaque année. Cela représente environ 1,2 million de tonnes d’aliments, soit l’équivalent de 140 kg par personne, par année.


À quoi ça ressemble, 140 kg de nourriture gaspillée par personne ?

Imagine un panier d’épicerie rempli de :

  • 5 sacs de pommes de 3 lb

  • 3 sacs de carottes de 2 lb

  • 2 pains de mie

  • 1 sac de riz de 5 kg

  • 1 poulet entier

  • 2 paquets de yogourt de 650 g

  • 1 sac de patates de 10 lb

  • 1 brocoli


Ce panier pèse environ 12 à 14 kg.

Maintenant, imagine 10 paniers comme celui-là : c’est l’équivalent de ce qu’une seule personne gaspille en moyenne chaque année au Québec.


  • Les fruits et légumes représentent près de 45 % des aliments gaspillés, suivis des produits céréaliers (25 %) et des viandes et volailles (13 %).


  • Les ménages sont responsables d’environ 28 % du gaspillage, mais les pertes surviennent aussi à toutes les étapes de la chaîne : production, transformation, distribution et restauration. Ces pertes génèrent environ 3,6 millions de tonnes de gaz à effet de serre, l’équivalent de plus d’un million de voitures sur nos routes.


Bref, le gaspillage n’est pas qu’une question de poubelle : c’est un enjeu social, économique et environnemental majeur.


Pourquoi réduire le gaspillage alimentaire ?


  1. Pour l’environnement : chaque aliment jeté, c’est de l’eau, de l’énergie et de la terre agricole utilisés pour rien.


Lorsque l’on jette un steak de bœuf de 200 g, ce n’est pas seulement la viande qui disparaît. Cela représente aussi :

  • environ 3 000 litres d’eau utilisés pour nourrir l’animal et produire la viande,

  • près de 5 m² de terres agricoles mobilisées,

  • environ 5 kg de CO₂-équivalent émis tout au long de la chaîne de production.


Donc, gaspiller ce simple steak équivaut à laisser couler la douche pendant près d’une heure… pour rien.


  1. Pour le portefeuille : on estime qu’un ménage québécois jette pour plusieurs centaines de dollars d’aliments par an.


Exemple concret pour le portefeuille


Au Québec, un ménage moyen jette pour environ 600 $ de nourriture par année.

C’est comme remplir son panier d’épicerie de :

  • 12 sacs de pommes (3 lb)

  • 10 pains de mie

  • 8 douzaines d’œufs

  • 6 sacs de patates (10 lb)

  • 5 poulets entiers

  • 12 paquets de yogourt (650 g)

  • 10 sacs de carottes (2 lb)

et les déposer directement à la poubelle.


En d’autres mots, c’est l’équivalent d’une épicerie complète de 2 à 3 semaines qui est gaspillée chaque année, par ménage.


  1. Pour la solidarité : réduire le gaspillage signifie aussi mieux redistribuer les surplus vers les organismes qui viennent en aide aux personnes dans le besoin.


Comment agir au quotidien ?


Voici quelques gestes simples qui, mis bout à bout, font une grande différence :

  • Planifier ses repas et faire une liste avant d’aller à l’épicerie.

  • Bien conserver les aliments pour prolonger leur durée de vie.

  • Accommoder les restes en nouvelles recettes (soupes, sautés, sandwiches).

  • Acheter des aliments imparfaits (fruits/légumes moches, rabais de dernière minute).

  • Congeler plutôt que jeter : pain, viande, légumes… presque tout se congèle !

  • Composter ce qui ne peut plus être consommé.


Une responsabilité collective


Les solutions au gaspillage alimentaire ne reposent pas uniquement sur les consommateurs. Elles passent aussi par :


  • Des politiques publiques plus ambitieuses en faveur de la redistribution des surplus.

  • Des programmes dans les écoles pour sensibiliser dès le plus jeune âge.

  • Des initiatives locales comme les frigos partagés, les épiceries solidaires ou les ateliers de cuisine collective.


Conclusion


Le gaspillage alimentaire est un problème que nous avons tous le pouvoir de réduire. En cette Journée internationale, posons un geste simple : mieux planifier, mieux consommer, mieux partager. Parce que chaque aliment compte, et chaque geste compte.



Sources

  1. RECYC-QUÉBEC. (2022). Portrait des pertes et gaspillage alimentaires au Québec – Faits saillants.👉 PDF – Faits saillants

  2. RECYC-QUÉBEC. (2022). Communiqué : Pertes et gaspillage alimentaires – un premier portrait pour le Québec.👉 Communiqué officiel

  3. RECYC-QUÉBEC. (2024). Gaspillage alimentaire – Citoyens.👉 Page informative

  4. Québec Circulaire. (2023). Au Québec, 16 % des aliments sont perdus ou gaspillés.👉 Article en ligne

  5. CIRANO. (2024). Les pertes et le gaspillage alimentaires au Québec : Portrait, enjeux et pistes de solution. Rapport 2024RP-04.👉 PDF du rapport

  6. Action Transition Québec. (2023). Lutte contre le gaspillage alimentaire.👉 Page informative


Cet article a été écrit avec l'aide de l'intelligence artificielle


Aliment jeter à la poubelle
Aliment jeter à la poubelle

 
 
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